Illustration sur le site Géoculture
Comme l'on écrit les auteurs du livre Les destins d'un lycée paru chez Culture et Patrimoine en Limousin (2011), "jusqu'à la Révolution, la chapelle est le lieu de grandes solennités, messes du Saint-Esprit, processions, théâtre religieux". J'ai raconté, après d'autres, dans mon Histoire de Limoges (Geste éditions, 2014), que c'est en ce lieu que sont préparés les Etats Généraux en 1789... Qu'à partir de 1907, elle sert d'abri au retable de la Mission de l'hôpital. Les destins d'un lycée a raconté "le roman" de ce retable, que l'on se souvient avoir admiré lorsque la chapelle accueillait la Biennale internationale de l'émail (1971-1994).
Malgré les souhaits et la mobilisation des défenseurs du patrimoine, comme Renaissance du Vieux Limoges (dont je suis membre) [cf: ici], les travaux de rénovation qui semblaient redémarrer il y a quelques mois, sont actuellement au point mort, pour des raisons que l'on peine à comprendre ou à imaginer...
Et pourtant! Ce lieu magnifique, en plein centre-ville, pourrait être restauré et devenir par exemple la salle de conférences et d'expositions qui fait tant défaut au vénérable lycée... Nous préparons, dans le cadre de l'association des anciens élèves, Les Rencontres de Gay-Lussac avec des intervenants prestigieux, ce serait formidable de pouvoir les y organiser.
Gérad Vandenbroucke, le président de la Région Limousin (pour peu de temps...) et Emile Roger-Lombertie, le maire de Limoges, sont deux anciens élèves du lycée. On compte sur eux et leur implication.